Ce dipeptide, composé de proline et de glycine (N phénylacétyl-L-prolylglycine éthyl ester), a été développé en Russie et breveté en 1995. Il est utilisé dans ce pays et les pays voisins en tant que nootropique et comme neuro-protecteur.
Une substance nootropique
¤ Les substances nootropiques permettent une meilleure adaptation aux conditions de vie, en facilitant au quotidien la motivation, la prise de décision et en améliorant l’ensemble des phénomènes cognitifs et neurosensoriels. Elles favorisent la qualité des neurotransmissions (gabaergiques, cholinergiques et glutamatergiques), facilitent l’apprentissage et accroissent la vitesse de traitement de l’information.
¤ Relativement proche de la famille des racétams, Noopept en partage les principaux mécanismes d’action. Toutefois, il serait jusqu’à mille fois plus puissant que le piracetam, couramment utilisé comme traitement d’appoint des déficits cognitifs et neurosensoriels chroniques de la personne âgée.
¤ Capable de stimuler différents récepteurs : dopaminergiques (D2 et D3), cholinergiques, nicotiniques et sérotoninergiques, Noopept permet aussi de réduire l’anxiété, le stress ainsi que l’irritabilité et d’améliorer l’humeur et le sommeil.
Des propriétés neurostimulantes et neuroprotectrices
¤ Dans la région de l’hippocampe, Noopept stimule l’expression de deux protéines – des facteurs de croissance – les neurotrophines : NGF (nerve growth factor) et BDNF (brain derived neurotrophic factor), impliquées dans la genèse et la croissance de nouveaux neurones. Cette propriété présente un grand intérêt, car elle permet de conserver les neurones vivants et toujours actifs. Son effet se poursuit même après cessation de l’administration de Noopept.
¤ Noopept stimule aussi les récepteurs glutaminergiques AMPA et NMDA, dont le rôle est essentiel à la mémoire et à la plasticité synaptique.
¤ Noopept améliore donc les performances du cerveau et est utilisé pour stimuler l’intelligence, les fonctions cognitives, la concentration et l’attention. Il accroît les capacités d’apprentissage, la consolidation de la mémoire, la restitution des souvenirs, les déductions logiques.
¤ Des résultats d’études ont été jugés prometteurs contre la maladie d’Alzheimer, notamment grâce à la réparation de cellules endommagées et de certains sites récepteurs.
¤ Selon une étude, Noopept serait aussi d’une grande aide chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, en atténuant l’activité cytotoxique des oligomères amyloïdes.
¤ D’autre part, une étude chez les souris a révélé que Noopept possédait également une activité anti-inflammatoire reliée à ses propriétés antioxydantes.
Une biodisponibilité optimale
Noopept possède une biodisponibilité très élevée lorsqu’il est utilisé par voie sublinguale, avec une efficacité immédiate et des résultats visibles en seulement cinq à sept jours d’utilisation quotidienne. Il est capable de pénétrer facilement au niveau de la barrière hémato-encéphalique, donc d’agir pleinement à ce niveau.
Une parfaite sécurité d’emploi
Ce composé très actif est recommandé à raison d’une à trois tablettes sublinguales par jour. La sécurité d’emploi de Noopept est bien documentée et seulement de rares effets secondaires sans gravité ont été observés lors de surdosages (maux de tête, insomnies, états nauséeux, fatigue).
Aucune dépendance et aucune interaction avec des suppléments ou des médicaments n’ont été mises en lumière.
L’utilisation de faibles doses sublinguales (de 10 à 30 mg par jour) va donc permettre, en toute sécurité, d’améliorer naturellement les fonctions mémorielles et cognitives et d’apporter un confort substantiel face au stress quotidien.
